- astiquage
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• 1866; de astiquer♦ Action d'astiquer. L'astiquage des casseroles.astiquagen. m. Action d'astiquer.⇒ASTIQUAGE, subst. masc.Action d'astiquer, en particulier les équipements du soldat :• 1. Les hommes ronchonnaient : — Ah! Salut! ... On n'est pas ici pour faire le Jacques? ... Pourquoi aussi qu'il nous ferait pas astiquer nos boutons! On n'avait pas touché de tripoli : sans cela il y eût songé... car l'astiquage, pour le capitaine Puche, était une des formes de la discipline, un des moyens les plus sûrs d'assouplir sa troupe et de l'habituer à obéir, toujours.BENJAMIN, Gaspard, 1915, p. 28.Rem. En arg. milit., on emploie surtout la forme abr. astique.— Action de s'astiquer, de se pomponner :• 2. Le général [parlant de ses filles]C'est trop de maquillage... Le diable soit de leur maquillage et de leur astiquage.E. VILLARS, Les Précieuses du jour, 1866, p. 19.PRONONC. :[
].
STAT. — Fréq. abs. littér. :5.BBG. — LARCH. 1880.astiquage [astikaʒ] n. m.ÉTYM. 1866, E. Villars, les Précieuses du jour, in T. L. F.; de astiquer.❖♦ Action d'astiquer (qqch., d'abord dans le contexte militaire). || Corvée d'astiquage. || L'astiquage des casseroles. || Un astiquage énergique.0 Ça me démolit, moi, ces choses-là ! Ça me coupe mes moyens, rasibus. J'voulais justement préparer ma revue de détails pour ed'main, astiquer mon fourbi et tout; et ben j'vas préparer peau de balle et peau de zébie, et en fait d'astiquage (Il abat sur son lit un furieux coup de poing) j'vas astiquer ma plaque de couche.Courteline, les Marionnettes de la vie, Lidoire, 18, in D. D. L., II, 12.
Encyclopédie Universelle. 2012.